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              REVANCHE DE DAYTONA A la fin des années 60, Ferrari n'est 
                pas au mieux de sa forme. L'indépendance financière de Ferrari a 
              été mise à mal et après des approches avec Ford, c'est 
                finalement Fiat qui deviendra actionnaire de Ferrari Spa. Ford, déçu, 
                attaque Ferrari en endurance en lui infligeant une humiliation au Mans plusieurs 
                années de suite. Et comme si cela ne suffisait pas, c'est sur la route 
                que son fougueux voisin, Ferruccio Lamborghini, vient lui damer le pion avec la 
                très innovante et spectaculaire Miura. C'est dans ce contexte que la Ferrari 
                365 GTB/4 est dévoilée au salon de Paris 1968. Son classicisme (moteur 
                avant) sera son meilleur atout pour en faire un des grands classiques de Maranello. 
                La Miura n'a qu'à bien se tenir, et le triplé gagnant des Ferrari 
                P4 effaceront l'affront du Mans face à Ford. Ferrari était de retour, 
              et la 365 GTB/4 allait gagner auprès du public le surnom de Daytona !
 Texte : Nicolas LISZEWSKIPhotos : RM Auctions
 Le rusé Commendatore, 
              après avoir fait monter les enchères en homme d'affaires avisé, 
              a su jouer la fibre passionnelle et patriotique pour ouvrir finalement son capital 
              à Fiat plutôt qu'à Ford. 
              Un choix plutôt cohérent, mais qui rendra fou de rage Henry Ford 
              II qui compris qu'il s'était fait posséder. Puisqu'il ne pouvait 
              plus espérer remporter le Mans avec Ferrari, c'est 
              sous son ovale bleu qu'il ira chercher réparation. Et de quelle manière, 
              tant la saga des Ford GT 40 sera exceptionnelle. En février 1967, après 
              une humiliante défaite face à Ford aux 24 Heures du Mans en juin 
              1966, le Commendatore mènera son équipe à un triplé 
              victorieux aux 24 Heures de Daytona. Ouf ! Le 
              blason était honoré. Il n'en faudra pas plus pour que ce duel épique 
              rejaillisse indirectement sur les GT de série avec la nouvelle 365 GTB/4 
              que le public surnommera vite "Daytona" 
              en mémoire à ce triplé gagnant. Une appellation qui ne sera 
              jamais officielle, le Commendatore s'y refusant. C'est au salon de Paris 1968 
              que la "Daytona" fait sa première apparition officielle. Pour 
              l'anecdote, sur le stand Ford est exposée la Ford GT 40 qui a de nouveau 
              remporté les 24 Heures du Mans quelques jours plus tôt (les 24 Heures 
              du Mans 68 avaient été décalés à septembre 
              en raison des évènements de mai 68 qui secoua tout le pays) et dont 
              la carrosserie arbore encore sa "crasse de course" Présente sur 
              le stand Pininfarina et le stand Ferrari la 365 
              GTB/4 va partager les journalistes présents en raison d'un conservatisme 
              trop marqué. Pourtant, avec le temps, ces choix techniques traditionnels 
              feront le charme et la force de la 365 GTB/4 qui connaîtra et un succès 
              commercial avec plus de 1500 exemplaires vendus, mais également des succès 
              en compétition, notamment en endurance
 DESIGN              C'est 
              au cours de l'année 1966 que les premières esquissent démarrent 
              en Italie chez le carrossier attitré (préféré ?) de 
              Ferrari : Pininfarina. Pourtant, si le style de la poupe semble assez vite être 
              trouvé, l'avant va demander au carrossier italien plus de tâtonnements. 
              Longtemps la proue de la future 365 GTB/4 sera trop proche de la Ferrari 275 GTB. 
              Après plusieurs essais, c'est finalement une solution assez inédite, 
              qui sera d'ailleurs la seule originalité (temporaire : l'homologation américaine 
              refusera ces phares ce qui contraindra Pininfarina a avoir recours à une 
              solution plus conventionnelle avec des phares rétractables) de la 365 
                GTB/4 "Daytona". Le carrossier italien va en effet abriter les phares 
              sous une vitre " Perspex " qui formera un bandeau complet sur la face 
              avant. Autre évolution notable toujours sur la partie avant, la calandre 
              n'est plus ovale mais intégrée et discrète. Si la 275 GTB 
              conservait encore ses rondeurs propres aux sixties, la Daytona mettait déjà un peu plus d'angles et d'arrêtes. Elles étaient 
              certes légères mais permettaient cependant de lui conférer 
              un physique plus dynamique, même à l'arrêt, et d'offrir de 
              nouveaux jeux de lumière sur la carrosserie. Le profil offre toujours une 
              silhouette à long capot et habitacle assez reculé. Une solution 
              très conventionnelle pour une époque qui tombait alors en pleine 
              période psychédélique totalement accroc aux carrosseries 
              d'avant-garde avec architectures à moteur central arrière comme 
              sa grande rivale d'alors, la Lamborghini Miura. La découpe des vitres latérales 
              est d'une pureté sans égale qui semble n'avoir été 
              tracée que d'un seul trait de crayon. Avec ses chromes, cet espace vitré 
              est agrémenté d'un détail propre aux carrosseries raffinées 
              sous la forme de loquets d'ouvertures de portes. D'un simple doigt la porte s'ouvre. 
              Superbe ! Mais si la Ferrari 365 GTB/4 a su charmer les passants de multiples 
              détails que seules les GT savent s'orner, elle n'en oublie pas pour autant 
              le patrimoine sportif de son blason. Ce Cavallino Rampante sur fond jaune semble être pour toujours l'ADN des Ferrari porteur du sport 
              auto. La " Daytona ", comme l'appelle ses aficionados n'échappe 
              pas à cet héritage ô combien glorieux. Pour s'en convaincre 
              il suffit d'observer avec attention les deux doubles sorties d'échappement 
              fièrement dressées ou encore les jantes alu de 15 pouces à 
              cinq branches dont le dessin est nouveau et directement inspiré de celles 
              des Ferrari de Formule 1. Le capot moteur est percé à deux endroits 
              pour améliorer le refroidissement du noble V12 qui est dessous. La caisse 
              est ceinturée d'un léger creux pour alléger la ligne générale. 
              Dans la revue de détails, on appréciera spécialement les 
              fins pare-chocs chromés avec bande centrale en caoutchouc qui sont discrètement 
              intégrés à la ligne, ou encore les deux doubles feux arrière 
              ronds. L'habitacle est également de facture très classique. Le combiné 
              d'instrument en forme d'ovale avec fond alu regroupe le chapelet de compteurs 
              ronds bien en face du conducteur derrière le volant trois branche. Très 
              simpliste, la console centrale regroupe quelques basculeurs pour les commandes 
              de chauffage et climatisation tandis que plus bas, la traditionnelle grille métallique 
              laisse émerger une fine tige coudée en guise de levier de vitesses.  REFUS ADMINISTRATIF
              ! La 
              Ferrari "Daytona" a adopté au départ des phares sous plexi. 
              Cette idée permettait ainsi enfin de différencier la proue de la 
              nouvelle venue de sa devancière. La Daytona adoptait ainsi un regard inédit 
              qui inspirera par la suite d'autres autos dont l'Alpine 
              A310 4 cylindres. Mais l'administration américaine a refusé 
              d'homologuer ces phares. La solution escamotable sera alors retenue et la plus 
              élégante. A noter que la Citroën 
              SM essuiera également le même camouflet de l'administration US 
              et s'en sortira avec moins d'élégance que Pininfarina...
  FERRARI DAYTONA SPIDER Vous trouvez le coupé Daytona trop timoré 
              ? Pas de problème un Spider a également 
              été disponible au catalogue. Encore plus 
              rare (moins de 140 exemplaires), donc encore plus cher, il fait payer 
              au prix fort son exclusivité et sa ligne magistrale. 
              Ou comment goûter au plaisir des vocalises du 
              V12 en plein air....
 MOTEUR              Les 
              motoristes de Maranello ont tout d'abord travaillé sur un moteur type 243 
              qui présentait quelques particularités comme les trois soupapes 
              par cylindres, un double allumage et de culasses plates type Héron (la 
              chambre de combustion étant formée par les pistons). Mais finalement, 
              c'est le plus classique type 251 qui sera retenu. Il ne faut pas y voir là 
              un second choix car ce V12 reste une pièce d'exception. D'une cylindrée 
              de 4,4 litres, il présente une technique plus traditionnelle avec un simple 
              allumage et
              des culasses hémisphériques et deux soupapes par cylindres. Mais 
              il conserve les quatre arbres à cames en tête et a vu sa cylindrée 
              augmentée par rapport à la 275 GTB/4 (le bloc a été 
              allongé). Si de prime abord, les cotes d'alésage et de course pourraient 
              laisser à croire que ce V12 est identique à celui déjà 
              vu sous le capot des 365 GT/GTC/GTS, il n'en est rien tant les différences 
              de pièces sont réelles. Ferrari n'oublie pas l'intérêt 
              de l'enseignement de la course et la lubrification de son V12 est à carter 
              sec (contenance d'huile de 14 litres !). Afin de gaver chaque cylindre en quantité 
              suffisante d'air et d'essence, une batterie de six carburateurs Weber 40 DCN 20 
              est posée au centre du V tandis qu'un gros filtre à air cache cet 
              ensemble. Ce V12 offrait alors 352 ch à 7500 tr/mn et un couple de 44 mkg 
              à 5500 tr/mn. Une boîte de vitesses à 5 rapports était 
              montée à l'arrière pour améliorer la répartition 
              des masses. Avec un tel équipement, les performances de cette GT d'exception 
              faisaient honneur au blason italien avec 280 km/h en vitesse maxi (bien plus exploitables 
              que ceux de la Miura très louvoyante à haute vitesse), un 0 à 
              100 km/h en moins de 6 secondes et le kilomètre départ arrêté 
              avalé en moins de 25 secondes. Des performances toujours d'actualités 
              que peu de sportives actuelles peuvent espérer prétendre. Le V12 
              de la 365 GTB/4 " Daytona " possède en outre une réelle 
              personnalité et un âme. On vendrait d'ailleurs volontiers sa propre 
              âme au diable pour pouvoir jouir de cette brillante mécanique. Lors 
              du réveil de cette noble dame, on devine les cylindres les uns après 
              les autres qui se réveillent, puis rapidement le V12 trouve son ralenti. 
              Evidemment, pas de démarrage au starter, jamais ! Contact mis, on entend 
              les pompes à essence qui s'enclenchent, puis après avoir mis quelques 
              coups d'accélérateur pour faire couler un peu d'essence dans les 
              cylindres, on peut tourner la clé de contact à fond
 Quel son 
              ce V12, et quel souffle qui semble infini. Une fois la température de l'eau 
              et de l'huile en bonne marche, le V12 révèle tout son caractère 
              : coupleux en bas, il s'autorise des montées en régime dantesques 
              avec une voix qui s'emble s'éclaircir en haut, le tout ponctué des 
              couinements du levier de vitesses qui se promène dans la grille
 Des 
              moments que tout passionné rêverait de passer ! CHASSIS              Parler 
              de "châssis" sur une Ferrari 365 GTB/4 "Daytona" n'est 
              pas usurpé puisqu'elle appartient encore à cette race d'auto dont 
              la carrosserie n'est qu'une peau destinée à l'aérodynamique 
              et l'esthétique. En accord avec les habitudes de Maranello, la Daytona 
              reprend les techniques usités pour les précédentes GT de 
              la marque : châssis en tubes soudés de section ovale. Le V12 est 
              positionné devant. La boîte et le pont sont associés et reliés 
              par un tube de transmission rigide avec le V12. Une solution qui sera reprise 
              par quelques autos comme les Porsche à moteur avant et le système 
              transaxle ou encore les Alfa Romeo Alfetta 
              GTV permettant ainsi de garantir une répartition des masses idéales 
              et d'obtenir un équilibre étonnant et rassurant. Si l'empattement 
              de 2,4 mètres reste identique à la 275 GTB/4, les voies sont plus 
              larges pour améliorer la tenue de route. Les jantes de 15 pouces en alliage 
              léger coulé de 7,5 pouces de large sont chaussées de pneus 
              Michelin en 215/70 VR 15 aux quatre roues. Une monte qui semble "confortable" 
              de nos jours et qui garanti ainsi à la Daytona un minimum de confort et de progressivité dans les réactions. Sous les roues se cachent 
              quatre freins à disques ventilés dont le diamètre a diminué 
              par rapport à la précédente 275 GTB, mais au refroidissement 
              optimisé. Cependant il ne faut pas s'attendre à une efficacité 
              de tous les instants. Nos repères mal habitués avec l'efficacité 
              de freinage et les assistances des autos modernes, nous obligent à solliciter 
              très vigoureusement la pédale de frein sur une Daytona pour s'arrêter, 
              et la résistance à l'échauffement est tout de même 
              vite mise à mal pour ceux qui la piloterait en raison des 1500 kg à 
              traîner. La 365 GTB/4 reste une GT dans l'âme, à savoir très 
              rapide, mais encore confortable. Son équilibré est étonnant 
              surtout eut égard à son âge, et elle reste encore très 
              " facile " à conduire à très haute vitesse. Si 
              à son lancement les critiques concernaient sont conservatisme technique, 
              et notamment son architecture, c'est pourtant non seulement ce qui fait sa force, 
              mais surtout elle démontrera avec le temps qu'elle est incontournable est 
              logique. Les GT à moteur central (on parle de GT et non de supercars) à 
              Maranello, vont vite devenir une parenthèse de l'histoire comme en témoigne 
              le retour au moteur avant avec les 550 Maranello, 
              puis la nouvelle 599 GTB Fiorano.             ACHETER UNE FERRARI 365 GTB/4 Daytona               Véritable mythe, la Daytona est à la hauteur de son 
              image en matière d'entretien. Du coup, évitez absolument 
              toute auto dont le passé n'est pas ultra-limpide ! Certes, 
              si vous avez les moyens financiers d'acheter un modèle dont 
              la cote peut varier de 170 à 220 000 euros selon les modèles, 
              on peut supposer que vous pouvez assumer l'entretien et les réparations. 
              Mais peut être pas l'envie d'assumer des frais post-acquisition 
              répétitifs et totalement prohibitifs. L'auto qui retiendra 
              votre attention devra donc avoir été vidangée 
              tous les 10 000 km pour son V12 et les soupapes réglées 
              tous les 20 000 km. Le réglage des carburateurs (6 double 
              corps) est une véritable affaire de spécialiste qui 
              fera fuir le mécano du quartier. Pas possible de tricher 
              : on sait ou sait pas faire sur ce genre d'engins. A noter que certaines 
              pièces sont à remplacer à certaines périodicité 
              à défaut du kilométrage parcouru. GT très 
              lourdes les pièces de liaison au sol souffrent beaucoup (silent-blocs, 
              supports, amortisseurs, resssorts...) et sont à surveiller 
              régulièrement, sans parler des freins un peu justes 
              pour ralentir les ardeurs de cette noble italienne. La pose après 
              achat d'éléments racing n'est pas superflu. Certes 
              souvent plus bruyant (surtout depuis que l'amiante a disparu des 
              garnitures de plaquettes), mais bien plus efficace et endurant. 
              La corrosion sait également faire des ravages si l'auto n'a 
              pas été soignée dans son utilisation et son 
              "stockage". Attention, toutes les pièces de carrosseries 
              et accessoires sont hors de prix et pas toujours évidents 
              à trouver. Bonne nouvelle tout de même, le V12 s'il 
              est entretenu régulièrement, est très fiable 
              et peut encaisser de très gros kilométrages. Se renseigner 
              chez Ferrari, et notamment profiter du programme de "certification" 
              Ferrari Classische est un plus. CHRONOLOGIE FERRARI DAYTONA1966 : En décembre, les premières études de style 
              démarrent chez Pininfarina. L'avant s'inspire encore de la Ferrari 275 
              GTB.1967 : En février, Ferrari réalise un triplé 
              aux 24 Heures de Daytona.
 En novembre, le premier prototype de la 365 GTB/4 
              " Daytona " tourne sur l'autodrome de Modène. La ligne générale 
              est figée, mais de nombreux détails évolueront, à 
              commencer par la proue.
 1968 : Durant l'été, Ferrari et 
              Pininfarina testent différentes solutions pour les phares afin de ne pas 
              dénaturer la ligne de la " Daytona ".
 En septembre, Ferrari 
              dévoile au salon de Paris sa nouvelle GT : la 365 GTB/4. Si aujourd'hui 
              on trouve la " Daytona " très réussie, les journalistes 
              lui reprochaient alors un conservatisme trop marqué (ligne et moteur avant).
 1969 : Les premières livraisons aux clients sont effectives.
 Après 
              avoir éconduit Ford, c'est Fiat qui va devenir l'actionnaire privilégié 
              de Ferrari Spa avec 50% des actions.
 En septembre au salon de Paris, Pininfarina 
              présente un prototype " Coupé Spécial " sur base 
              de Ferrari 365 GTB/4 " Daytona " : poupe légèrement allongée 
              et vitre de custode amovible. Le toit était en revanche fixe.
 A l'automne, 
              au salon de Francfort, Ferrari dévoile le Spider dénommé 
              365 GTS/4. Le modèle exposé était jaune pale et doté 
              de roues à fils Borani avec des phares sous " Perspex ".
 1970 : Pour pouvoir être homologuée aux USA, Pininfarina et Ferrari doivent 
              monter des phares rétractables au lieu des " Perspex ". L'avant 
              est donc légèrement revu avec les phares et la partie tolée 
              entre les phares qui seront peints en gris pour imiter les versions Européennes 
              " Perspex ". Rapidement cependant, l'avant sera intégralement 
              peint couleur caisse.
 1971 : Les production Européennes bénéficient 
              à leur tour des phares rétractables.
 1972 : Les portes 
              en aluminium sont désormais en acier.
 En juin, l'équipage Andruet/Ballot-Lena 
              remporte dans sa catégorie les 24 Heures du Mans. Toujours dans la même 
              catégorie, les 365 GTB/4 trustent les cinq premières places.
 Le 
              22 juillet, la 365 GTB/4 pilotée par Jarier/Young remporte dans sa catégorie 
              les 6 Heures de Watkins Glen.
 En septembre, Andruet/ "Biche " remportent 
              le Tour de France Auto devançant l'autre 365 GTB/4 " Daytona " 
              de Rouveyran/Migault.
 1973 : Arrêt de la production du Spider 
              fabriqué chez Scaglietti.
 En février, la Ferrari 365 GTB/4 de 
              Minter/Migault termine 2e au général et premier de sa catégorie 
              aux 24 Heures de Daytona.
 Ferrari place au 4 Heures du Mans en avril 3 Daytona 
              sur le podium de leur catégorie et la mieux placée termine 3e au 
              général (Andruet/Wollek).
 En juin aux 24 Heures du Mans, Ballot-Lena/Elford 
              amènent leur 365 GTB/4 à la 1ère place de sa catégorie.
 1974 : Arrêt de la production des 365 GTB/4 " Daytona " après 
              1 539 exemplaires fabriqués.
 En juin, l'équipage Grandet/Bardini 
              remporte la 1ère place de sa catégorie aux 24 Heures du Mans (Heinz/Cudini 
              terminent 2e de la catégorie).
 1975 : La 365 GTB/4 de Woodner/Philips 
              remporte la 1ère place de sa catégorie à Daytona en février.
 1977 : N. Bürhrer remporte le championnat de France de Montagne en Groupe 4 avec 
              sa 365 GTB/4 " Daytona ".
 PRODUCTION FERRARI 365 DAYTONA365 GTB/4 "Daytona" Coupé 
              : 1 412 exemplaires
 365 GTB/4 "Daytona" Spider US : 96 exemplaires
 365 GTB/4 "Daytona" Spider européen : 31 exemplaires
 Total Ferrari 365 GTB/4 " Daytona " : 1 539 exemplaires
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              CONCLUSIONCertaines autos sont ainsi... La Daytona, pourtant classique et 
              presque critiquée à sa sortie face à la Lamborghini 
              Miura plus novatrice, va se transformer au fil du temps en un véritable 
              classique de la marque. Avec sa ligne sublime, son V12 à 
              l'âme incomparable, ses performances toujours exceptionnelles 
              tant d'années après, elle représente l'archétype 
              de la GT au long cours. Des versions courses se sont chargées 
              de prouver ses capacités et elle fait la joie aujourd'hui 
              de collectionneurs passionnés et avertis. A votre tour de 
              céder à la belle ? Oui, mais prévoyez un budget 
              ad hoc, car n'est pas diva qui veut !...
 L'Automobile Sportive remercie la société 
              RM Auctions pour sa contribution à la réalisation de ce dossier. www.rmauctions.com CE QU'ILS 
              EN ONT PENSE :" Et voilà l'autostrade. Une trentaine de kilomètres 
              de rectiligne jusqu'à Bologne puis un perpétuel lacis de courbes 
              jusqu'à Florence. C'est le moment de faire connaissance avec la bête
Les 
              chiffres, je les connais. Je sais que mon pied droit commande à un escadron 
              de 352 ch
 Il me faut une ligne droite dégagée jusqu'à 
              l'horizon. Je l'attends sans trop y croire
 Mais, au sommet d'une côte, 
              le miracle s'accomplit. Sous le soleil d'automne, la piste de béton est 
              là, débarassée de tout opportun
 J'y vais, les mains 
              appuyées sur le volant, je presse fermement l'accélérateur 
              et me voilà parti pour le royaume de la vitesse, celui où l'on veut 
              toujours retourner lorsque l'on y est allé une fois
 En première, 
              la poussée est brutale, impérative. A 95 km/h au compteur, j'enclenche 
              la seconde et mon dos est toujours pressé contre le dossier
 Jusqu'à 
              6000 tr/mn le moteur gronde, mais c'est ensuite le grand cri de guerre du 12 cylindres, 
              cette clameur métallique, vibrante d'une fureur inextinguible
 "
 L'Auto-Journal 
              - 1969 - Ferrari 365 GTB/4 " Daytona " - André Costa.
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