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ESSAI (20-10-2005)

ALFA-ROMEO
159
Q4 V6 3.2 JTS
(2005 - )

41 500 Euros (01/10/2005)
18 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES ALFA-ROMEO 159 Q4 V6 3.2 JTS
MOTEUR
Type: 6 cylindres en V à 60°, 24 soupapes
Position: longitudinal AV
Distribution: 4 ACT (chaîne), 4 variateurs de calage continus électrohydrauliques
Alimentation: Injection électronique directe MED 7.6.2, intégrée avec l'allumage
Cylindrée (cm3): 3 195
Alésage x course (mm): 85,6 x 89
Puissance maxi (ch à tr/mn): 260 à 6 200
Puissance spécifique (ch/L): 81,4
Couple maxi (Nm à tr/mn): 322 à 4 500
Couple spécifique (Nm/L): 100,8
TRANSMISSION
4x4, autobloquant 32%
Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle ou 5 automatique
POIDS
Données constructeur (kg): 1 740
Rapport poids/puissance (kg/ch): 6,7
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm): 330 x 28 ventilés, étrier fixe radial en aluminium à 4 pistons - 292 x 22 ventilés, étrier flottant combiné
Pneus Av-Ar: 225/50 R 17
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h): 240
1 000 m DA: 27"5
0 à 100 km/h: 7"
CONSOMMATION
Moyenne (L/100 Km): 11,5


Un long capot, une face avant agressive, un habitacle compact, des flancs traversés par une nervure élégante, une partie arrière équilibrée et généreuse.


L'Alfa 159 emprunte au concept Brera pour se profiler une allure sportive et solide.


Le volant et le levier des vitesses sportifs tombent parfaitement en mains, l'habitacle plus spacieux et lumineux faisant un réel bond en avant en matière de finition et de qualité de fabrication


Le cœur sportif de l'Alfa Romeo 159 Q4 s'exprime au travers du nouveau moteur 3.2 JTS. Il marque un changement radical par rapport au précédent moteur V6 de la marque.


On insère la clé électronique dans le tableau de bord. Suivant la tendance, cette Alfa Romeo 159 se démarre avec un petit bouton start situé sur la planche de bord.


La nouvelle suspension avant reprend le principe en quadrilatère haut de la 156 qui assure un contrôle précis des mouvements des roues.


Disques ventilés de 330 x 28 mm à l'avant, étrier fixe en aluminium à 4 pistons et de 292 x 22 mm ventilés à étrier flottant à l'arrière, l'Alfa 159 Q4 semble correctement parée !


La nouvelle Alfa Romeo 159 combine à merveille un amortissement souple et confortable avec un niveau d'efficacité et de précision jamais atteint sur les modèles précédents.

BIEN :-)
Ligne très personnelle
Présentation flateuse
Position de conduite
Châssis efficace, confortable et sûr
PAS BIEN :-(
Design moins sensuel
V6 moins flamboyant
Poids !!!


© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (20/10/2005)

LE POUR ET LE CONTRE...
Après avoir sauvé les meubles, Alfa Romeo a signé brillament son retour grâce à la 156 et sa petite soeur 147. Aujourd'hui, le constructeur Milanais se doit de convaincre plus de clients, tout en augmentant sa marge opérationnelle. Une tâche délicate, à laquelle beaucoup ont échoué. Lancée au front, la nouvelle 156 V6 Q4 arrive avec de solides arguments mais aussi de nouveaux handicaps...

Texte : Sébastien DUPUIS
Photos : D.R.

Les Alfa Romeo 147 GTA et 156 GTA sont des sportives d'exception, essentiellement parce que leur moteur V6 fait figure de référence dans la production mondiale. Toutefois, l'alchimie aurait été parfaite si ces deux purs sangs ne devaient pas composer avec la problématique d'une traction avant surpuissante. Le retour du Q4 au sein de la gamme Alfa Romeo, éclipsé depuis les 155 Q4 et 164 Q4, nous laisse pourtant présager qu'on en a de nouveau fini avec les problèmes de motricité. Protagoniste incontestée de la dernière édition du Salon International de Genève, l'Alfa 159 est le chef de file d'une nouvelle famille destinée à remplacer la 156. Héritière d'un modèle à succès vendu à plus de 680.000 unités depuis 1997, cette berline originale reprend le flambeau, avec l'objectif de devenir la nouvelle référence de son segment, face aux Mercedes Classe C, BMW série 3 et Audi A4 !

DESIGN

Un long capot, une face avant agressive, un habitacle compact, des flancs traversés par une nervure élégante, une partie arrière équilibrée et généreuse. L'Alfa 159 emprunte au concept Brera pour se profiler une allure sportive et solide. Dessinée par Giorgetto Giugiaro en collaboration avec le Centro Stile Alfa Romeo, cette nouvelle voiture affiche des traits distinctifs qui définissent sa personnalité inimitable et la rendent immédiatement reconnaissable, dans la meilleure tradition du Constructeur. Ll'aile "musclée" qui, alignée sur les roues généreuses, coïncide avec le point le plus large de la voiture, exprime sans compromis l'idée d'une automobile solidement "collée à la chaussée". Sur l'Alfa 159 Q4 3.2 JTS, la sportivité est sobrement suggérée par la double tubulure d'échappement chromée. Un esprit à l'allemande, qui confirme les ambitions clairement exprimées des dirigeants de la marque : aller marcher sur les terres de BMW.

HABITACLE

Lors de sa définition, les concepteurs du Centre de Style Alfa Romeo ont mis l'accent sur l'assiette de conduite, en plaçant le pilote au centre de leurs préoccupations. Les excellents rapports des distances entre le pédalier, le siège, le volant et le levier des vitesses permettent de maîtriser parfaitement la voiture, au profit d'un plaisir de conduite typiquement Alfa Romeo. La planche de bord et la console centrale enveloppantes intègrent tous les instruments de conduite, orientés vers le conducteur selon des critères d'ergonomie chers à la marque. L'ensemble est toutefois un peu dérangeant, sorte de croisement mal abouti entre un style "à l'ancienne" avec ses indicateurs analogiques et arrondis, et d'un autre coté un écran de navigation ou une clé en forme de bidule électronique dans la plus pure tradition technologique de ce début de millénaire. De ce point de vue (celui du conducteur), on aurait pu faire mieux et plus gracieux. Heureusement, le volant et le levier des vitesses sportifs tombent parfaitement en mains, l'habitacle plus spacieux et lumineux faisant un réel bond en avant en matière de finition et de qualité de fabrication ainsi que dans le choix des matériaux, Alfa Romeo arrive au terme d'une longue croisade à égaler en qualité perçue le niveau des constructeurs allemands. La gamme se décline en deux niveaux de finition, et la planche de bord est disponible en trois coloris (noir, gris ou beige) avec des aménagements intérieurs noir, gris ton sur ton, noir/beige. Les clients ne manqueront pas d'apprécier les sièges enveloppants au galbe résolument sportif, réalisés dans des cuirs "pleine fleur" Frau® et travaillés dans les moindres détails ; des lisérés, des coutures et des motifs cannelés très soignés. Ces détails évoquent le charme du travail artisanal, dans la tradition du luxe à l'italienne et nul ne s'en plaindra, même si tout ceci risque fort de peser sur la balance...

MOTEUR

Le cœur sportif de l'Alfa Romeo 159 Q4 s'exprime au travers du nouveau moteur 3.2 JTS. Il marque un changement radical par rapport au précédent moteur V6 de la marque, dont il ne constitue aucunement l'évolution naturelle comme souhaiterait le laisser croire la marque à ses clients les plus crédules. Car c'est précisément là que le bas blesse. Ce nouveau V6 est une adaptation d'une mécanique Yankee (un reste de la période GM précisément) au tempérament bien moins fougueux. Les normes Euro4 en matière d'émissions polluantes ont malheureusement eu raison du beau V6 Alfa, et c'est le coeur brisé que nous devons nous y résigner : rien ne sera plus jamais comme avant. Toutefois, de nombreux composants ont été redessinés pour donner à ce V6 l'esprit de la Vouivre Milanaise, principalement au niveau du haut moteur. Comme les récents 4 cylindres, le nouveau moteurs à 6 cylindres de l'Alfa Romeo 159 adopte lui aussi un système d'injection directe JTS (Jet Thrust Stoichiometric) qui, comme son nom l'indique, envoie le carburant (avec une pression de 120 bars) directement dans la chambre de combustion, créant un mélange air/essence dit "stœchiométrique", et non un mélange pauvre comme certains systèmes d'injection directe. Du fait d'une meilleure propagation du mélange dans le cylindre, le système d'allumage peut se contenter d'une seule bobine par cylindre, donc pas de fameux "Twin Spark". La culasse en aluminium à 24 soupapes (diamètre de 33,4 mm à l'admission et 28,4 mm à l'échappement, avec rattrapage hydraulique du jeu des poussoirs) possède également un "Twin Phaser", nom officiel pour définir le calage variable en continu à l'admission et à l'échappement, qui optimise le rendement volumétrique à tous les régimes. Le rapport volumétrique de 11,25:1, trahit un excellent rendement moteur, y compris avec du super 95 RON. Pour remonter le moral de nos âmes en peine, le nouveau moteur 3.2 JTS développe une puissance maximale de 260 ch (+20 ch par rapport au 3.2 V6, soit une augmentation de plus de 8%), un couple maximum de 322 Nm à 4.500 tr/mn (+33 Nm, soit une augmentation de plus de 11%) avec 90% de la valeur maximale disponible dès 1800 tr/mn (290Nm), ainsi que sur une large plage de régimes (entre 1800 et 6250 tr/mn). Voilà, nous y sommes. Le moment est grave, une certaine anxiété mélée de curiosité envahit notre esprit : comment va "sonner" ce nouveau V6 ? On insère la clé électronique dans le tableau de bord. Suivant la tendance, cette Alfa Romeo 159 se démarre avec un petit bouton start situé juste en dessous. Contact, les 6 pistons se mettent en mouvement, faisant vrombir l'échappement. Moins métallique, moins organique, le V6 à la sauce GM (ou OGM) n'a clairement pas le charisme de son prédécesseur mais la sonorité n'est pas désagréable. C'est plus lisse, plus moderne... ou plus fade dirons certains. Quelques tours de roue suffisent également à constater sa plus grande inertie à monter dans les tours, peu aidé dans sa tâche par l'embonpoint spectaculaire de la nouvelle italienne qui n'a pas suivi le régime méditéranéen : 1 740 Kg en ordre de marche ! Bon sang ! Voilà bien un record dans la catégorie ! Equipée du V6 3.2 JTS, l'Alfa 159 atteint pourtant une vitesse de pointe de 240 km/h et accélère de 0 à 100 km/h en 7,0 secondes, passant le 1000m en 27"5. Pas mal, mais vraiment pas exceptionnel, notamment face à la dernière BMW 330i qu'elle est justement sensée concurrencer.

LA TRANSMISSION Q4
Sans être aussi précise que celle de BMW, la boîte de vitesse à 6 rapports courts sait être rapide et efficace en conduite musclée. Elle transmet la puissance aux quatres roues, via le système de traction intégrale Alfa Romeo Q4. A l'image du système Quattro de chez Audi, il s'agit d'une traction 4x4 permanente avec trois différentiels. Le différentiel central autobloquant Torsen C gère la répartition du couple motrice à raison de 57% sur les roues arrière et 43% sur les roues avant, ce qui mine de rien, rapproche plus le comportement de la 159 d'une propulsion que d'une traction. Cette solution "mécanique" a le mérite de privilègier les bons vieux systèmes et non de s'en remettre complètement à l'électronique. Bien sûr, le tout est secondée par le contrôle électronique de la stabilité VDC, non déconnectable mais qui n'intervient que dans des conditions proches de la limite de stabilité de la voiture (et elles sont loins ces limites !), aidant le pilote à la maîtriser en freinant les roues internes ou externes et en réduisant la puissance du moteur (via le papillon). Intégré dans le VDC, le système anti-patinage ASR (Anti Slip Regulation) optimise la traction par l'intermédiaire des freins (patinage d'une roue) et de la gestion du moteur (patinage de deux roues motrices). Mais n'est-ce pas justement le but du différentiel autobloquant ? A force, le mieux peut devenir l'ennemi du bien, et en l'occurence, c'est le poids engendré par tous ces systèmes qui devient l'ennemi du plaisir...

CHASSIS

En dépit d'une mécanique moins brillante qu'espéré, la nouvelle Alfa Romeo 159 Q4 3.2 JTS est une "Alfa racée", par la tenue de route et le plaisir de conduite, qui gravit encore un nouvel échelon. Généreusement chaussés de pneus Pirelli Pzero rosso en 225/50 R 17, l'ensemble des trains roulants subit en effet une sérieuse optimisation. Ainsi, la nouvelle suspension avant reprend le principe en quadrilatère haut de la 156 mais l'axe de braquage a été rapproché du centre de la roue et le niveau d'Ackerman a été augmenté, apportant davantage de parallélisme dans le mouvement des roues lors du braquage pour une réaction plus précise dans les virages. Le nouveau montant de roue a été optimisé au niveau des points de connexion avec les leviers, en exploitant au maximum l'espace disponible à l'intérieur des jantes, au bénéfice de la rigidité latérale. Parmi les autre modifications apportées, on note le groupe ressort/amortisseur coaxial bi-tube surdimensionné et les bras oscillants inférieur et supérieur en aluminium. Ce dernier adopte deux bagues glissantes à frottement sec, solution plus robuste, plus fiable et plus performante en termes de progressivité de la direction. Enfin, la suspension a été reliée à la coque par le biais d'un berceau à géométrie fermée, plus rigide par rapport à la solution précédente, comportant une seule traverse. Dans la foulée, la suspension arrière adopte un principe "multilink". La solution à trois leviers et lame transversale a permis de spécialiser les performances des différents composants sous charge longitudinale, en vue d'obtenir un meilleur filtrage des aspérités sous charge latérale. Ainsi, le point d'ancrage du bras longitudinal, plus haut par rapport au centre de la roue, permet une course plus longue et plus flexible de la suspension, d'où une meilleure réaction lors du franchissement d'un obstacle. Le montant en aluminium est muni d'un moyeu haute rigidité et supporte les bagues de connexion pour le levier de carrossage et le bras longitudinal. Le groupe ressort/amortisseur bi-tube, surdimensionné par rapport aux solutions ordinaires, assure un meilleur compromis entre maniabilité et confort. Le bras de carrossage, outre à supporter le réglage du carrossage statique, a permis de réaliser une géométrie capable de garantir un important rattrapage de carrossage dans la phase de débattement, afin d'assurer toujours la meilleure empreinte au sol et une usure uniforme des pneumatiques. La bague arrière, du type hydraulique, assure elle aussi une meilleure capacité de filtrage des aspérités en permettant le recul de la roue lors du franchissement d'un obstacle. Une traverse en acier haute résistance est isolée de la bague à l'aide de quatre bagues élastiques qui atténuent les vibrations à haute fréquence. Si vous n'avez pas tout suivi (c'est possible !), sachez simplement que la nouvelle Alfa Romeo 159 combine à merveille un amortissement souple et confortable avec un niveau d'efficacité et de précision jamais atteint sur les modèles précédents et même rare parmi la concurrence y compris la Peugeot 407, nouvelle référence française en la matière. Alfa Romeo améliore la capacité d'absorption des aspérités de la chaussée et le "toucher de route" est réellement fin et très agréable, grâce aussi à une direction très directe et dotée d'une bonne vieille assistance hydraulique. Cet ensemble convaicant rattrappe en grande partie la déception vue au chapitre moteur et compense sans doute en bonne partie un poids de limousine. L'attirail de supervision électronique de l'Alfa 159 est complétée par le système HBA, assistant électro-hydraulique de freinage qui augmente automatiquement la pression du circuit des freins lors d'un freinage d'urgence. On se demande là encore si tout cela était bien nécessaire puisqu'avec des disques ventilés de 330 x 28 mm à l'avant, étrier fixe en aluminium à 4 pistons et de 292 x 22 mm ventilés à étrier flottant à l'arrière, l'Alfa 159 Q4 semble correctement parée. Enfin, l'ABS intègre un correcteur électronique de freinage EBD (Electronic Brake force Distribution) qui répartit l'action de freinage sur les 4 roues. Ce système adapte également son fonctionnement à l'efficacité des plaquettes des freins, en réduisant la surchauffe de ces dernières.

:: CONCLUSION
Le bilan de cette Alfa Romeo 159 est pour le moins enthousiasmant. Cette nouvelle approche s'est concrétisée par un excellent châssis à quatre roues motrices, avec des suspensions plus efficaces mais aussi par une nouvelle génération de moteurs, tirant un trait sur une longue lignée de V6 parmi les plus réussis de la planète, principalement du point de vue émotionnel. Au moment de clore cet essai, on se prend donc à rêver d'une version GTA, à la fois plus légère et puissante, imprégnée de toute la magie Alfa Romeo.

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Avis des propriétaires

Comme la plupart des V6 le moteur est très coupleux et donc très très agréable, les perfs sont bien présentes, ça roule vite, cependant c'est un moteur atmosphérique, il faut monter dans les tours pour avoir des sensations sportives. La tenue de route est sans reproche, surtout en version intégrale Q4, un rail en courbes même a vitesse très élevé. La consommation est effrayante, en moyenne je fais du 15/ 16 litres à l'éthanol, sans trop pousser les rapports, et guère plus en les poussant. Éthanol obligatoire selon moi, a 1.60 euros le litres de super, mais 0.63 en éthanol. Le moteur en repro flex fuel ne bronche pas, ça fonctionne nickel. Je ne suis pas les directives constructeur pour les vidanges, 12000 km maxi pour ma part, cela est fondamental pour les tendeurs de chaînes distribution, la voiture a mauvaise presse pour des souci de distri, cela est toujours dû à un mauvais entretien, c'est une voiture passion, il faut la respecter en tant que tel. Pour moi c'est une des plus belles auto de ces 20 dernières années, toutes marque confondu, et en tant qu'Alfiste de longue date, je regrette que la guilia n'ai pas autant de caractère visuel. Pour conclure je dirais que c'est une excellente auto si on respecte certaines règle d'entretien et d'usage.

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