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PRESENTATION (19-06-2006)

FERRARI
F430
Challenge
(2006 - )

214 682 Euros (01/06/2006)
ND CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES FERRARI F430 Challenge
MOTEUR
Type: 8 cylindres en V à 90°, 32 soupapes 2x2 arbres à cames en tête + calage variable en continu
Position: central AR longitudinal
Alimentation: Injection électronique
Cylindrée (cm3): 4 308
Alésage x course (mm): 92 x 81
Puissance maxi (ch à tr/mn): 490 à 8 500
Puissance spécifique (ch/L): 113,74
Couple maxi (Nm à tr/mn): 465 à 5 250
Couple spécifique (Nm/L): 107,93
TRANSMISSION
AR + Contrôle de traction + différentiel électronique E-Diff
Boîte de vitesses (rapports): 6 avec commande robotisée au volant (boîte F1)
POIDS
Données constructeur (kg): 1 225
Rapport poids/puissance (kg/ch): 2,5
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm): Disques composites CCM ventilés et perforés (ø 398 x 36 mm AV et ø 350 x 34 mm AR) + étriers alu 6 pistons + ABS
Pneus Av-Ar: 235/645 19 - 295/680 19 (slicks ou pluie)
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h): ND
400 m DA: ND
1 000 m DA: ND
0 à 100 km/h: ND
0 à 200 km/h: ND
CONSOMMATION
Moyenne (L/100 Km): ND


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Le coeur de la F430 Challenge : le V8 de la version route à peine retouché. Toujours 490 ch au menu !


Le travail des aérodynamiciens est exceptionnel puisque la F430 peut se passer d'appendices aérodynamiques disgrâcieux pour générer de l'appui...


Facile, performante, précise et efficace, tels sont les caractéristiques de cette nouvelle F430 Challenge.


Notez les vérins pneumatiques qui permettent de lever l'auto rapidement.

BIEN :-)
Voiture de course !
Efficacité diabolique
Facile à piloter
Caractère exacerbé
Ambiance course
Challenge pour courrir

PAS BIEN :-(
Budget conséquent !
Pas homologuée route
Vivement une "Challenge Stradale"


ferrari f430 challenge

© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (19/06/2006)

LA SAGA CONTINUE...
Après avoir inauguré depuis la Ferrari 348 un challenge monotype, c'est au tour de la F430 de reprendre le flambeau de cette compétition avec cette version compétition-client. Une châsse au kilos drastique, des équipements optimisés pour la course, des freins indestructibles et une mécanique envoûtante rappelle à tous les amateurs qu'une Ferrari est avant tout conçue pour la course...

Texte : Gabriel LESSARD
Photos : D.R.

Ferrari avait inauguré avec la berlinette 348 un challenge monotype sur circuit, essentiellement en levé de rideaux des grandes épreuves internationales. La réussite de Porsche en ce domaine avec la Porsche Cup a en effet donné des idées à Ferrari dont les clients pouvaient alors de moins en moins "s'éclater" sur route ouverte. Et puis, très rapidement, les amateurs de circuit le savent bien, une voiture de tourisme montre vite ses limites sur circuit sans quelques aménagements spécifiques : freins, pneus... Depuis la 348, la F355 puis la 360 Modena ont relevé le défi de ce challenge qui a su évolué au fil des saisons pour se courrir plus spécifiquement lors des journées des Clubs Ferrari. Avec la nouvelle berlinette F430, on était en droit d'attendre qu'elle reprennent le flambeau sur les pistes européennes aux mains de pilotes chevronnés ou de propriétaires passionnés. Si nous attendons avec impatience une relève pour la Challenge Stradale, une version à peine civilisée toute droit sortie des stands du Challenge Ferrari, c'est dans un premier temps la version compétition que nous vous détaillons ici...

DESIGN

Côté look, pas de réelles surprises. On reconnaît instantanément une Ferrari F430. Avec ses airs de mini Enzo. Evidemment, on devine au regard que cette version "challenge" est plus basse tant elle semble posée par terre ! Ses jantes BBS Monoblocs fixées par écrou central trahissent d'emblée la vocation "course" de l'auto. Le plus étonnant reste l'absence totale d'appendices aérodynamiques supplémentaires, ce qui tend à prouver la justesse du travail en soufflerie. Cette Ferrari réussi donc la gageure d'être et belle, et efficace aérodynamiquement : pas trop de résistance et en même temps des appuis suffisants (Cx de 0,33 et Cz de 0,35). D'ailleurs à 300 km/h, l'auto génère un appui de 280 kilos contre 195 pour la Modena! Dans les détails plus discrets, on notera des vitres et parebrise en Lexan (matériaux à la fois léger et résistant), avec panneau coulissant d'aération sur les vitres latérales fixes. Pour le reste, extérieurement, tout est identique à une "simple" F430 de route. Une fois la porte ouverte, on découvre un habitacle nettement revu comparée à la version route. Ici, le superflu a été laissé de côté pour faire la chasse aux kilos. Normal pour une auto de course. Les hommes de Maranello sont allés tellement loin dans cette démarche que même le siège passager s'est retrouvé relégué au rang des options à... 3896,32 euros HT ! Allégé pour le poids, mais pour le portefeuille aussi. Qui a dit que Ferrari était une machine à fric ?! Le seul siège baquet de série est donc celui conducteur, pardon pilote, et est en carbone. A noter un arceau-cage de sécurité et des équipements de sécurité homologués FIA qui sont montés de série. Pour être bien calé dans son baquet pendant la grosse attaque sur la piste, le pilote peut compter sur le harnais de sécurité 6 points et le volant est amovible comme sur les monoplaces de Formule 1 pour faciliter l'accès à bord. Cela dit, malgré cette fonctionnalité du volant, il faudra faire preuve de souplesse pour s'installer à bord de cette Ferrari de course. Toute la finition est faite de carbone, d'aluminium et d'Alcantara. Les portes sont également passées par la case amaigrissement avec des intérieurs en carbone. Les insonorisants sont passés également à la trappe pour le plus grand bonheur de vos tympans amateurs de sonorités mécaniques évoluées.

MOTEUR

On pourrait s'attendre à une version évoluée du V8 Ferrari sur cette version challenge comme le fait par exemple Porsche avec ses 911 GT3. Et non, perdu ! Sur cette Ferrari on retrouve le moteur V8 de la F430 de série. Pour le détail de cette mécanique, nous vous renvoyons vers le dossier F430 qui a déjà détaillé cette brillante mécanique (Consulter le dossier F430). Il faut retenir que ce V8 ouvert à 90° possède 32 soupapes animées par deux double arbres à cames en tête. Un système de calage variable en continu gère l'ouverture et fermeture desdites soupapes. Avec sa cylindrée de 4,3 litres, ce bloc tout alu développe 490 ch à 8 500 tr/mn et 465 Nm de couple à 5250 tr/mn. Il dispose bien évidemment d'une lubrification avec carter sec, indispensable sur toute sportive très performante qui se respecte qui n'est chaussée de surcroît que de pneus slicks. Les seules vraies modifications moteur portent sur une cartographie spécifique pour adapter la gestion moteur à la compétition et également des lignes d'échappement spécifiques libérées et positionnées dans une postion différente de celles des versions route (dans la grille de ventilation arrière). Le collecteur d'admission est lui aussi nouveau car en carbone. Avec de tels dispositifs et les insonorisants en moins, on imagine le bruit terrible que doit dégager cette version Challenge. Déjà qu'une F430 de série dispense une sonorité très forte, participant activement à la sensation de puissance et de vitesse, mais là... Pour animer ce V8 dantesque, c'est la boîte F1 robotisée à six rapports qui est retenue. On passe toujours les rapports à l'aide des palettes situées derrière le volant. Les ingénieurs de Ferrari ont apporté quelques améliorations pour un usage course et plus endurant, avec un embrayage bi-disque à sec renforcé. Egalement, les rapports de boîte de 5e et 6e sont spécifiques à la Challenge.

SUR LA ROUTE

C'est évidemment sur ce poste qu'a été apporté le maximum d'attention. N'est pas une auto de compétition qui veut... Avec son architecture Space Frame en aluminium, la Ferrari F430 de série offrait déjà un compromis légèreté-rigidité suffisant pour permettre aux suspensions de travailler correctement. C'est donc sur ces derniers qu'un gros travail a été réalisé avec notamment des triangles superposés avant et arrière en aluminum forgé pour les suspensions. Les trains roulant sont également dotés de jantes en 19 pouces BBS monoblocs avec écropu central chaussées soit de pneus slick soit de pneus pluie (Av-Ar: 235/645 19 - 295/680 19). Derrière ces jantes racing, on trouve des freins à disques composites CCM ventilés et perforés (ø 398 x 36 mm AV et ø 350 x 34 mm AR) avec des étriers alu 6 pistons. Un système ABS est conservé et un répartiteur électronique de freinage possède des réglages spécifiques à la Challenge. A noter le petit détail très course avec des vérins pneumatiques de levage rapide ! Dans cette Challenge, le Manettino a disparu du volant, et il reste finalement comme assistances au pilotage que l'essentiel : un contrôle de traction (avec interrupteur de mise hors service au tableau de bord), la direction assistée et un différentiel électronique E-Diff. Ceux qui ont pu prendre le volant comme Paul Frère dans la revue Ferrari Club de mai dernier juge cette dernière version comme "une authentique bête de course, la docilité en plus" ou encore une "précision, confort, finesse : un train avant parfait". Globalement il trouve que le compromis trouvé entre douceur des commandes et ressenti de la route est parfait, et que le châssis la rend très progressive et facile à mener vite pour une auto de près de 500 ch tout de même et donnée pour un rapport poids/puissance canon de 2,5 kilos par cheval (contre 2,8 kg/ch pour la version route). Sport Auto pour sa part qui a pu essayer l'auto sur le circuit de Dijon-Prenois a également loué la précision diabolique du train avant et salué l'efficacité du freinage.

:: CONCLUSION
La Ferrari F430 était déjà à l'origine une auto bien née, mais dans cette configuration Challenge, c'est la quintessence même de la voiture de sport qui est représenté. Un véritable récital sur l'efficacité, la facilité et le plaisir, le tout dans une ambiance inimitable que seule Ferrari arrive à créer. L'arme absolue pour les courses ? Non car elle est exclusivement réservée aux (riches) amateurs qui s'insriront dans le Challenge F430, une formule de compétition monochallenge qui rencontre un succès toujours croissant...

CE QU'ILS EN ONT PENSE :
"Magnifique jouet pour circuit, la Ferrari F430 Challenge se pilote facilement. Elle n'est pas non plus exigeante physiquement, parce que ses commandes sont légères et parce qu'elle inspire une confiance justifiée par des qualités qui permettront à une majorité de "gentlemen drivers" de l'apprivoiser sans trop de peine. C'est ce qu'on démontré les conditions de cet essai, rapidement marqué par des conditions d'adhérence changeant tour après tour du fait des averses sporadiques et très localisées. Malgré la direction assez assistée, le pilote garde une bonne perception de la chute d'adhérence en arrivant sur une portion de piste humide. Par contre, en me contraignant à une plus grande prudence, ces piégeuses giboulées m'ont empêché d'aller au bout de mon exploration des limites sur une piste entièrement sèche."
FERRARI CLUB - Mai 2006 - Ferrari F430 Challenge.

"C'est donc avec un oeuf sous le pied que nous ferons connaissance. Cela suffit à entrevoir un potentiel édifiant. Pour schématiser, essayer d'imaginer une F430, en mieux ! Avec un train avant non plus précision chirurgicale mais microchirurgicale. Une sorte de tête chercheuse, capable de se jeter dans les virages et de prendre des appuis avec la rapidité d'un Eurofighter. Et de vous infliger des décélarations d'appontage sitôt que votre pied effleure la pédale de frein."
SPORT AUTO - Supplément 2006 - Ferrari F430 Challenge.

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