20
225 Euros (01/03/2004)
8 CV FISCAUX CARACTERISTIQUES
Fiat Barchetta Phase 2 1.8 16V
Moteur: 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 2 x 1 ACT
Cylindrée en cm3 : 1 747
Puissance en ch DIN : 130 à 6 300 tr/min
Rapport Puissance/litre en ch DIN : 74,41
Couple maximum en Nm : 158 à 4 300 tr/min
Transmission: AV, BVM5
Freins: Av/Ar disques (ventilés à l'AV)
Pneumatiques: AV/AR 195/55 R 15
Poids: 1 060 kg
Rapport poids/puissance en ch DIN : 8,15 PERFORMANCES
Vitesse maxi: 200 km/h
1000m D.A. en sec.: 29.9
0/100 km/h en sec. : 8,9 CONSOMMATION
Ville/route/mixte: 11,6/6,5/8,4 L 100km
L'habitacle ne progresse pas par rapport aux modèles de 1995. C'est
dommage car entretemps la concurrence s'est activée, et ce ne sont
pas les parements imitation alu et l'intérieur bicolore qui vont
changer les choses.
Le point fort de la Barchetta, aujourd'hui encore est son châssis
efficace allié à un 1.8 litres pétillant et sonore.
En plus, à allure coulée, la Barchetta Phase 2 a un appétit
d'oiseau en carburant..
C'est ainsi que la Fiat Barchetta se présente sous son meilleur
jour : au soleil au bord de la mer. Un vrai plaisir alors d eflâner
à son volant avec les Ray Ban sur le nez et les cheveux dans le
vent...
BIEN :-)
Moteur enjoué et pétillant
Châssis efficace
Consommation
Restylage réussi...
PAS BIEN :-(
...mais timide
Qualité de finition
Prix élevé
Image ?
Malgré un capital sympathie conséquent,
la Fiat Barchetta présente sur le marché des roadsters
depuis quelques années déjà, s'est offert une
petite cure cosmétique pour mieux résister aux assauts
répétés de la concurrence. Revue de détails...
Texte :
Gabriel LESSARD
Photos : D.R.
Depuis le début des années
90, seul Mazda est présent sur le segment des petits roadsters
2 places à prix abordables. C'est un véritable tour
de force, car ce roadster japonais à la très forte
inspiration anglaise (notamment une célèbre Lotus)
a réussi à remettre en selle ce concept sur le marché.
Depuis la disparition des Triumph et des MG, le segment des petits
roadsters ludiques était en effet bien vide, et les passionnés
de cabriolets accessibles au plus grand nombre devaient alors se
tourner vers des berlines "découpées". En
1995, Fiat est l'un des premiers à riposter avec son roadster
Barchetta. Le groupe Fiat a alors le vent en poupe avec la Punto
qui se vend partout en Europe dans des volumes importants, et de
nouveaux produits de niche voient le jour comme le coupé
Fiat. Elégante et charmeuse, la Barchetta première
génération se caractérisait alors par un train
avant réussi qui passait au sol sans problème la santé
du pétillant 4 cylindres qui l'anime. L'habitacle est plutôt
terne dans sa présentation et si la qualité a fait
des progrès, il reste encore du chemin à parcourir.
PRESENTATION
Depuis, le marché des roadsters
est devenu particulièrement encombré avec des offres
alléchantes, tant en tarifs, mais aussi et surtout en produit
: Ford StreetKa, Peugeot 206 CC, smart Roadster, MG F, Mazda MX-5
MkII... Bien entendu, Peugeot, prophète en son pays, truste
depuis la commercialisation de la Peugeot 206 CC la première
place du hit parade des ventes des petits roadsters, en raison de
sa ligne, de sa marque nationale mais surtout de sa polyvalence
que lui offre son toit dur repliable. Face à de tels ténors,
la Fiat Barchetta accuse le coup. Au printemps 2003, Fiat s'est
donc penché sur sa favorite et lui a offert un petit lifting
de printemps. C'est en réalité la seule face avant
qui a été retouchée. Tout le bouclier avant
présente un dessin différent avec des ouvertures plus
grandes, moins pour améliorer le refroidissement mécanique
du moteur, que pour lui donner un faciès plus agressif. Cela
atténue ainsi quelque peu cet effet voiture pour fille. La
plaque d'immatriculation vient se fixer sur un support peint en
noir pour laisser l'illusion d'une aération béante.
En réalité, si l'on s'approche, on aperçoit
le support de plaque. Effet d'optique réussi à faible
coût. Les jantes alu sont toujours en 15 pouces de diamètre
mais leur dessin est inédit. Cette virilisation de la ligne
de la Barchetta phase 2 fait son effet et redynamise son image.
Pour couronner cette phase 2, Fiat a eu la bonne idée (marketing
!) de ressortir des placards l'appellation Spider Europa. Rappelez-vous
du Spider Europa dans les années 80 ! C'était en réalité
le Spider 124, emplâtré de pare-chocs en plastique
pour les normes US et produit et commercialisé par Pininfarina.
Ce modèle avait alors été présenté
et commercialisé après quelques années d'arrêt
du Spider 124...
HABITACLE
La nouvelle Barchetta Spider Europa propose de
série en plus une climatisation manuelle, des jantes alu
16 pouces, une sellerie cuir et un hard top couleur carrosserie.
Mais dès le modèle de base l'équipement est
suffisament riche pour l'amateur, car sont montés d'office
les Airbags frontaux, la direction assistée, l'ABS, les vitres
et rétros électriques, le verrouillage centralisé,
un volant cuir réglable en hauteur, une radio CD avec antenne
électrique et des antibrouillards. Le tout pour 20 225 euros,
tandis qu'il faut rajouter 3 460 euros pour la version Spider Europa.
L'habitacle ne change pas, et si la présentation est légèrement
égayée par un bas de tableau de bord couleur caisse,
un parement en imitation alu recouvre la console centrale. Malheureusement,
la qualité des matériaux employés et les assemblages
nous rappellent que les réalisations transalpines souffrent
toujours d'un retard chronique. Dommage de n'avoir pas profité
de ce lifting pour intégrer une nouvelle planche de bord
dotée d'une meilleure finition, car à plus de 20 000
euros tout de même, cela peut choquer.
SUR LA ROUTE
Au démarrage, surtout capot repliée, le petit 1.8
litres 16 soupapes sonne bien et réveille vos tympans endormis.
La boîte accroche un peu mais dispose d'un bon étagement.
Si la Barchetta phase 2 ne dispose toujours que d'une seule motorisation,
elle nous semble cependant très adaptée au caractère
du modèle. Pétillant, vif et donnant presque le sentiment
d'avoir plus de 130 ch sous le pied, il nous rappelle que l'Italie
est la patrie de la Machina, là où des motoristes
célèbres signent de véritables uvres
d'art. Les accélérations sont franches et linéaires,
et le châssis, déjà loué lors du lancement
de la Barchetta en 1995 n'a pas pris une ride. Son train avant est
rigoureux et précis et participe grandement au plaisir de
conduite. La consommation à l'usage reste raisonnable, certainement
en raison du moteur mais également du faible poids de la
Barchetta. C'est au moins l'un des avantages d'habitacles anciens
aux plastiques durs.
::
CONCLUSION Ce lifting sur la Barchetta
est plutôt heureux. Il parvient déjà à
remplir son objectif premier : rappeler à tous que la Fiat
Barchetta est toujours commercialisée et qu'elle se pose
en alternative à tous les roadsters actuels à la mode.
Toutefois, son tarif, plus élevé que lors de son lancement
et le peu de changements opérés la confine toujours
dans un rôle de roadster timide. Dommage, son châssis
et sa mécanique valent bien mieux que cela..
CE QU'ILS EN ONT PENSE :
"De plus, le comportement routier est au diapason. Incisive,
la Barchetta n'hésite pas à enrouler les virages et
profite d'un train arrière mobile, mais stable. En revanche,
côté confort, le roadster Fiat souffre de suspensions
trépidantes sur chaussées dégradée.
Autres regrets, les consommations sont un peu élevées
et la boîte un peu accrocheuse gâche le plaisir de conduite.
Mais pour un beau jouet, il faut savoir faire quelques sacrifices.." L'AUTOMOBILE MAGAZINE - HS TOUS LES ESSAIS 2004.
"Ramassé sur un empattement
court, près du sol, rigide, incisif et agile, ce petit roadster
fait le sans-faute. Ses suspensions, ses freins, sa commande de
boîte et sa direction sont d'une efficacité exaltante.
Sur route sinueuse, il se révèle pétulant,
équilibré et procure en définitive beaucoup
de plaisir. Avec ou sans toit, hiver comme été, puisqu'ayant
prévu un hard top facile à installer ou déposer.
Mais pas à stocker. Or... Aujourd'hui, la catégorie
est écrasée par la coupé-cabriolet 206, qui
transporte son hard top, et pour cause, tout en l'incluant dans
son prix!" LE MONITEUR AUTOMOBILE - HS GUIDE D'ACHAT 2003-2004.
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Avis des propriétaires
réussite fiat
propriataire d un modèle 1999 je vais me pencher sur la question de son remplacement