Effet du coronavirus, les français privilégient la voiture pour se déplacer
18/06/2020
N'en déplaise à nos amis écologistes urbains, la crise du coronavirus pourrait avoir modifié durablement l'utilisation des transports en commun dans les grandes villes. En effet, selon une récente enquête de Kapsch TrafficCom, les automobilistes préfèrent désormais majoritairement se déplacer en voiture...
C'est le grand retour de la bagnole en ville, elle qui jadis était synonyme de pollution et de nuisance profite à plein d'une crise sanitaire sans précédent. Un volte-face pour le moins inattendu et difficilement prévisible mais dont les autorités vont devoir tenir compte à l'avenir. La distanciation sociale est au coeur de ce phénomène et même quitte à devoir prendre un itinéraire alternatif ou éviter les trajets non essentiels, moins de la moitié des automobilistes (43 %) seraient prêts à abandonner leur voiture au profit des transports en commun. Un sérieux revers pour la cause des verts...
Mais pour éviter l'engorgement complet, les infrastructures routières devront évoluer avec intelligence et connectivité. Des solutions techniques existent aujourd'hui pour garantir une circulation fluide même en cas de volume très important », déclare Nathalie Leboucher. « La gestion de la circulation repose sur plusieurs piliers et implique la connexion entre l'informatique des voitures et les systèmes publics de navigation, la commande adaptable des feux de circulation ou la sélection collaborative d'itinéraires.
En premier lieu, il faudrait penser à la commande numérique des feux de circulation. On sait par expérience que cela peut réduire d'un quart la durée des embouteillages. L'utilisation généralisée des cartes SIM et des GPS en voiture permet aussi de recueillir et d'exploiter des données trafic provenant des véhicules en temps réel. Cela pourrait considérablement améliorer notre compréhension des conditions actuelles de circulation sur les routes et par conséquent aider à prévoir les bouchons.
L'échange de données de véhicules en réseau ouvre la voie à de nouvelles solutions de navigation. Actuellement, les calculateurs d'itinéraire et les systèmes de navigation fonctionnent de manière « égoïste » puisqu'ils ignorent les réactions des autres automobilistes : le GPS propose la même alternative à tous les véhicules pour éviter les bouchons. À l'avenir, les centres de gestion de la circulation publique devraient proposer et optimiser les itinéraires. La connaissance de l'administration publique des travaux, événements ou pollution environnementale à certains endroits pourra contribuer à la suggestion d'un nouvel itinéraire, dans l'intérêt des usagers. La demande sera ainsi maîtrisée à l'avance (« gestion prédictive de la demande »).
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