Porsche et Volkswagen : situation de crise...
01/12/2008
Les statuts sociaux de Volkswagen, qui permettent de fait au Land de Basse-Saxe d'exercer une minorité de blocage, ont été validés en justice et la plainte de son principal actionnaire, Porsche, rejetée. Le constructeur qui souhaitait faire supprimer l'article des statuts du groupe prévoyant la minorité de blocage de 20% (lesquels sont aujourd'hui détenus par la Basse-Saxe) a donc subit un échec, aujourd'hui confirmé par le tribunal du Land de Hanovre. Porsche a toutefois annoncé son intention de faire appel d'une décision qu'il dit ne pas comprendre et entend bien ne pas en rester là. Par ailleurs, cette loi dite "loi Volkswagen" qui autorise une minorité de blocage au land de Basse-Saxe avec seulement 20% des parts, fait toujours l'objet d'un différend entre la Commission européenne et Berlin. L’Allemagne dispose maintenant de deux mois pour répondre à Bruxelles, faute de quoi elle pourrait être condamnée à payer des astreintes pouvant s’élever à 100 000 euros par jour pour non-respect d’une décision européenne.
Hasard ou non, c'est dans ce contexte difficile que Porsche a annoncé vouloir différer sa montée à plus de 50 % dans le capital de Volkswagen, initialement prévue pour 2008, en raison du contexte économique défavorable. Porsche avait indiqué à la fin du mois dernier détenir 42,6% des actions ordinaires de VW et s'être assuré l'accès à 31,5% supplémentaires via des options, dans le but de porter sa participation directe à plus de 75% et conclure un accord de contrôle dès l'an prochain. « Notre but reste d’accroître notre participation au-delà de 50 % des actions ordinaires dès que possible. Mais nous avons toujours dit que nous n’agirions pas de façon déraisonnable. Au vu de l’environnement économique actuel, il devient de plus en plus improbable d’atteindre ce but courant 2008. Nous ne sommes d’ailleurs pas contraints à le faire et restons confiants sur notre coopération avec Volkswagen », a expliqué Wendelin Wiedeking, président de Porsche. Holger Härter, directeur financier, a pour sa part déclaré que « les fluctuations inhabituelles du cours de l’action Volkswagen observées en octobre » avaient par ailleurs pesé sur la décision. « Nous ne voulons pas acquérir des actions ordinaires de Volkswagen à des prix économiquement insensés. Cela représenterait des risques pour dépréciation significatifs et une charge incalculable », a-t-il ajouté. Le titre Volkswagen s’échangeait encore la semaine dernière à 365 euros, et a clôturé le 26 novembre à 294,10 euros, en hausse de 15 %, à la Bourse de Francfort. Porsche, qui détient actuellement 42,6 % des actions de Volkswagen et 31,5 % via des options, a toutefois maintenu son objectif portant sur l’acquisition de 75 % du capital du groupe de Wolfsbourg en 2009.
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