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GUIDE OCCASION (20-08-2004)

CHRYSLER
VIPER
RT/10
(1992 - 2002)

45 000 Euros (modèle 1992)
33 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES CHRYSLER/DODGE VIPER RT/10
MOTEUR
Type du moteur : V10 à 90°, 20 soupapes
Disposition: Longitudinal avant
Alimentation: Injection électronique
Cylindrée: 7 990 cm3
Alésage x Course (mm): 101,6 x 98,5
Puissance (ch à tr/mn): 415 à 5 200
Puissance spécifique (ch/L): 51,9
Couple (Nm à tr/mn): 784 à 3 600
Couple spécifique (Nm/L): 98,1
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle
CHASSIS
Freins Av/Ar (ø): Disques ventilés (330 mm)
Pneus Av/Ar: 275/70 ZR17 / 335/35 ZR17
Poids (Kg): 1 588
PERFORMANCES
Poids/Puissance (Kg/ch): 3,83
Vitesse maxi (Km/h): 280
0 à 100 km/h: 4,6"
1000 mètres DA: 24,3"


Le 4 janvier 1989, au salon de Detroit, Dodge présente pour la première fois le concept-car Viper RT/10.


Très fidèle au concept-car de 1989, la Dodge Viper émeut le monde automobile lorsque Chrysler annonce sa commercialisation prochaine 1 an plus tard.


En 1991, la Viper est le Pace-Car des fameux 500 miles d'Indianapolis, la course américaine la plus populaire. Au volant, un Carroll Shelby fier d'avoir réalisé la descendance de sa Cobra.


Belle à contempler sous tous les angles, la Viper possède le charme d'une autre grande sportive américaine : la Cobra !


Une planche de bord large et impressionante (ici celle de 1998 avec l'airbag), à commencer par le tunnel central de transmission qui sert de repose bras !


Quel moteur ! Pas moins de 8 L de cylindrée !!! Pourtant, avec des puissances variant de 364 à 450 chevaux en version civile, le V10 de la Viper possède des caractéristiques de rendement spécifique très médiocres...


Mais qui oserait imaginer que se camoufle tant bien que mal dans ce châssis tubulaire et sous cet immense capot, le plus gros moteur de la production mondiale ?


La Viper est plus adaptée à la parade qu'à une spéciale de Rallye. Néanmoins, sur autoroute, le plaisir de déposer n'importe quel objet roulant en une fraction de secondes est tout simplement jouissif !


A l'occasion du restylage de 96, Roy Sjoberg, responsable du projet, en profite pour remettre à niveau le châssis et le moteur de la Viper. 3 nouvelles combinaisons de coloris font leur apparition.


1997 : Nouveau coloris bleu/bandes blanches, jantes polies et mécanique 450 ch de la GTS.


Ci-dessus, le modèle 99, avec jantes 18" chromées.


Pour les plus téméraires qui souhaiteraient utiliser leur Viper même en hiver, il existe depuis 1995 un hard top à double bossage qui ne manque pas non plus d'allure.


Pour moins de 50 000 euros en occasion, la Viper vous offre le grand frisson et vous injecte un venin dont on ne se guérit jamais : l'adrénaline. Alors, gare à la morsure !

BIEN :-)
Look exotique
Sonorité du V10
Sauvage !
Fiable
PAS BIEN :-(
Rare !
Pièces très coûteuses
Conduite éprouvante
Finition légère
Freinage...


© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (20/08/2004)

GARE A LA MORSURE !

On en dénombre peu en France et la Dodge Viper ne manque pas d'exotisme, même pour les automobilistes les plus blasés. Véritable revival de la légendaire Cobra, ce maxi-roadster à la sauce Américaine ne manque pas de piquant. Au premier regard, la Viper vous séduit par une ligne à la (dé)mesure de sa mécanique. Ensuite, si vous avez le malheur de réveiller le monstre, elle vous injecte son venin par le vrombissement de ses 10 cylindres…

Texte : Sébastien DUPUIS
Photos : D.R.

Dans les années 70, en pleine crise automobile, Lee Iacocca, qui a entre autres été le dirigeant de Ford à l'époque de la Mustang, vient insuffler un esprit nouveau à la firme Dodge, mourante et sur le déclin. L'avenir lui donnera raison, avec les honneurs, illustrant l'un des plus spectaculaires redressements de l'histoire de l'industrie automobile. Mais revenons-en à la Viper. Avec sa gueule d'enfer et ses performances diaboliques, elle avait tout pour plaire... aux américains ! Pour le plus grand désarroi des amoureux Européens, cette bête sauvage devait rester à jamais sur le nouveau continent, délaissant la vieille Europe avec son réseau routier obsolète et ses normes d'homologation contraignantes. Dommage pour nous, car les quelques rares tenaces à avoir tenté l'homologation à titre individuel de la Dodge Viper ne regrettent pas d'avoir goûté au rêve américain.

DESIGN
Une discussion entre Bob Lutz (directeur de Dodge) et Carroll Shelby (ami de Iacocca et père de la Cobra) arrive sur le fait que la Cobra demeure l'une des plus remarquables voiture de sport américaine et reste jusqu'alors sans réelle concurrence. Même si la Corvette s'améliore de génération en génération, elle n'a pas cette sauvagerie brute qui caractérisait la Cobra. Bob Lutz, partisan d'une nouvelle philosophie des produits Dodge, pense donc fortement qu'il ne faut pas laisser la Cobra sans un digne successeur. "La Viper n'est pas une voiture pour n'importe qui", dit-il, "c'est un modèle destiné aux enthousiastes qui aspirent à quelque chose de grandiose. Pas plus, mais pas moins". A ce stade, le cahier des charges semble clair : en mettre plein la vue ! Dévoilée le 4 janvier 1989, au salon de Detroit, le concept-car Viper RT/10 atteint pleinement son objectif et suscite un enthousiasme démesuré. L'étude de marché est effectuée en un temps record, la volonté de l'Europe de voir la Viper sur ses routes ne faisant qu'accélérer le processus. Cela dit, le concept-car de base, pour rentrer dans les normes de sécurité indispensables à sa commercialisation, doit connaître quelques modifications, dont un rehaussement de la hauteur du pare-brise. Le 18 mai 1990 à Los Angeles, la construction de la Viper est officiellement annoncée par Chrysler. Un an après, la Viper est le Pace-Car des fameux 500 miles d'Indianapolis, la course américaine la plus populaire. Au volant, un Carroll Shelby fier d'avoir réalisé la descendance de sa Cobra. La Viper entre définitivement en production en 1992. Il n'existe alors qu'un modèle de la Dodge, la RT/10, uniquement disponible en rouge pour la première série. Puis, le noir sera la seule couleur alternative de 1993 à 1994, date à partir de laquelle on pourra préférer le "Bright yellow" ou "l'Emerald green". Aujourd'hui encore, cette beauté fatale a tout pour séduire. D'un point de vue esthétique, la Viper de série est proche du prototype de 1989. Belle à contempler sous tous les angles, elle possède le charme de l'autre grande sportive américaine dont elle se veut l'héritière spirituelle, la Cobra. L'immense capot avant, abritant le fameux V10, la forme de la grille avant, le design général de l'arrière et les sorties d'échappement latérales (factices en Europe) sont semblables aux deux autos. La version de série est cependant dotée d'un gros arceau fixe, juste derrière les appuis-tête. Les rétroviseurs agrandis, le pare-brise renforcé (moins beau mais sans doute plus solide) et d'autres détails de ce genre font de la Viper de série une voiture plus "civilisée" que le prototype. Même si le design est moins radical, la Viper reste très agressive. Ses roues de 18" chaussées de gommards taille XXL en disent long sur son potentiel d'accélération. Les supercars du début des années 90 (Lamborghini Diablo, Corvette ZR-1, Bugatti EB110,...) sont impressionnantes, certes, mais pas autant que le serpent de Détroit. Si elle n'est pas plus rapide que ses adversaires, elle est bigrement plus osée esthétiquement parlant que ses rivales. Notez que la capote de la Viper n'est pas aussi superficielle qu'elle en a l'air. D'une part son efficacité contre la pluie est bien réelle à l'arrêt, d'autre part il est parfaitement possible de rouler avec jusqu'à des allures légales. Pour les plus téméraires qui souhaiteraient utiliser leur Viper même en Hiver, il existe depuis 1995 un hard top à double bossage qui ne manque pas non plus d'allure. Au volant, on retrouve cette impressionnante démesure : la planche de bord large et massive (ici celle du restylage de 96 avec l'airbag), la direction et les commandes camionnesques, une finition rustique faite de cuir bas de gamme et de plastiques encore plus indécents et un équipement relativement dépouillé... Qu'importe, tout ceci n'est rien, en comparaison de ce qui vous attend sous le capot ! A noter que Chrysler va modifier pour la première fois la présentation de la Viper en 1996, à l'occasion de la sortie du coupé GTS, avec de nouvelles jantes et une décoration extérieure nouvelle. Mais rien de nouveau sous le capot en revanche, ni dans l'habitacle en dehors de quelques équipements, enfin de série, comme l'airbag ou la climatisation. L'ultime et dernière évolution aura lieu au millésime 1999, la Viper adoptera les jantes de 18" à 5 larges branches du coupé.

MOTEUR
Mais qui oserait imaginer que se camoufle tant bien que mal sous cet immense capot, le plus gros moteur de la production mondiale ? Pas moins de 8 L de cylindrée !!! Basé sur un V8 d'utilitaire américain (Dodge Ram) à arbre à cames central, le bloc de la Viper est passé entre les mains de Lamborghini Engineering (alors affilié au groupe GM) qui a accouplé 2 cylindres supplémentaires à l'ensemble pour atteindre la cylindrée monumentale de 7990 cm3 ! Réalisé entièrement en aluminium, le V10 de la Viper se coiffe d'une culasses à deux soupapes par cylindres, peinte en rouge à la manière d'une Ferrari Testarossa. Au final, la Viper se jette sur sa proie avec 384 ch (400 aux USA) et un couple impressionnant de plus de 60 Mkg. Cette puissance tombera ensuite à 364 chevaux avant de retrouver la forme à partir de 1996. A l'occasion du restylage, l'échappement libéré dont les 2 sorties se trouvent désormais accolées en position centrale arrière permet de sortir 415 chevaux et 81 Mkg de couple ! La génération 97 pousse quand à elle la puissance à 450 chevaux en proposant le moteur que sur la GTS. Pourtant loin d'être poussé, ce moteur gorgé de couple se montre à l'usage d'une force inépuisable et capable de repartir en toutes circonstances. Par ailleurs, son faible rendement lui garantit un entretien simplifié (révision+vidange tous les 7500 Km) et une fiabilité hors norme pour une voiture de ce calibre. Certes, les premiers modèles souffrent d'un radiateur trop petit et chauffent beaucoup mais globalement, sur l'entretien les Italiennes et même les allemandes peuvent trembler ! Il faut dire que les occasions d'exploiter pleinement cette force Herculéenne sont rares... Si ses performances pures ne lui permettent en revanche pas de rivaliser très longtemps contre une EB110, une Diablo, ni même une ZR-1, les accélérations de la Viper sont, grâce à son couple démentiel, disons... scotchantes ! 4"6 pour passer de 0 à 100 Km/h et un peu plus de 24" pour abattre le kilomètre DA, bien peu de véhicules à 4 roues lui résistent sur cette terre n'exigeant pas un budget de riche exploitant pétrolier. On remarque en effet que, au regard de ses performances, la Viper est finalement d'un excellent rapport prix/performances, surtout sur le marché américain où son prix dépassait de peu celui d'un gros 4x4 chargé d'options... En France, avec les frais d'importation, le tableau était moins idyllique et surtout la bête semble quelque peu inadaptée à notre réseau routier moyenâgeux. Pour se faire plaisir, il convient néanmoins de se retrousser les manches et de chauffer les biscottos car la conduite rapide d'un tel prédateur de la route n'est pas de tout repos. Commençons par la transmission, dont la commande d'embrayage en béton vous forgera les mollets. A ce propos, il convient d'ailleurs d'y aller avec modération car le couple du V10 réduit l'espérance de vie de l'embrayage comme une peau de chagrin à chaque départ en "Burn out". Cependant, sur route, la boîte est finalement peu sollicitée tant il est inutile de rétrograder dans bien des cas où le moteur peut reprendre sans broncher A titre d'exemple, sachez qu'à 130 Km/h sur autoroute en 6ème, le régime moteur est proche du ralenti !

CHASSIS
Caroll Shelby le disait mieux que personne, une voiture de sport c'est le "maximum pour le moteur, le minimum pour le reste". Fidèle à cet adage, la Viper repose sur une structure tubulaire mais n'est pas un modèle en matière de comportement routier. Sa suspension trop souple et son gabarit encombrant la rendent totalement infernale à conduire sur nos routes ! Ajoutez à celaune tendance au dérapage très marquée et un freinage, sans ABS, rapidement dépassé par les événements et vous comprendrez que ce bolide n'est pas à mettre entre toutes les mains. L'augmentation du diamètre des disques en 96 (330 mm) n'y changera pas grand chose et les disques comme les plaquettes ont du mal à résister longtemps avec presque 1600 Kg à stopper. Pourtant, lors de ces changements, Chrysler va réduire un peu le poids de la Viper, notamment grâce à l'emploi de suspensions en aluminum. Par ailleurs, même avec une motricité de bon niveau, les gommes monumentales Michelin Pilot Sport 335/35 ZR 17 posées sur des jantes en aluminium forgé à l'arrière ont tôt fait de partir en fumée. A l'occasion du restylage de 96, Roy Sjoberg, responsable du projet Viper, en profite pour remettre à niveau le châssis. Les éléments de suspensions, les pneus et les jantes sont modifiés, rigidifiés et allégés (7 kg par roue) pour obtenir un comportement plus européen dans l'âme, autrement dit plus efficace et homogène. Mais malgré les 40 Kg gagnés sur la structure tubulaire, le poids de l'animal se situe toujours près des 1600 kg, il ne faut pas l'oublier au volant. Ayant conscience de ce handicap qui mettait à mal le freinage, la taille des disques a été aussi considérablement augmentée à partir de 96, avec du 330 mm de diamètre à l'avant et l'arrière. Néanmoins, les étriers restent à 4 pistons devant et 1 seul piston derrière, ce qui impose d'anticiper au maximum si on ne veut pas se retrouver en mauvaise posture lors d'un usage sur circuit. Les pneus passeront à 18" en 99, avec de nouvelles jantes à 5 branches chromées. En revanche, quelle que soit la version, côté "sensations", le but est atteint et ce n'est pas un vain mot ! Rarement, vous éprouverez des sentiments aussi brutes et purs qu'au volant de cette belle américaine. Sa force mécanique monumentale et son gabarit intimident et imposent le respect. Fidèle à son cahier des charges, la Viper est capable de passer de 0 à 100 Miles/heure et s'arrêter en 15 secondes. Les accélérations latérales peuvent en outre atteindre 1g ! Le rayon de braquage n'est pas extraordinaire mais la direction est directe : 2,4 tours de butée à butée. Conduire la Chrysler Viper, avant même d'espérer la piloter, demande beaucoup d'humilité et de "self-control". Sans quoi, ce beau joujou ne demande pas mieux que de vous envoyer au tapis. Dure loi de la nature, les serpents venimeux ne se laissent pas si facilement charmer. Les propriétaires de Viper l'ont bien compris et savent à quoi s'attendre. Cette voiture est plus adaptée à la parade qu'à un exercice de spéciale de Rallye. Néanmoins, sur autoroute, le plaisir de déposer n'importe quel objet roulant en une fraction de secondes est tout simplement jouissif !

ACHETER UNE CHRYSLER VIPER RT/10
Pourquoi acheter des voitures américaines alors que les italiens ou les allemands, font mieux, pour à peine plus cher ?... Sur cette simple question dont chacun jugera de la réponse à donner, on peut toutefois regretter l'exportation laborieuse de voitures aussi exotiques et désirables que la Chrysler Viper qui a pourtant été produite de 1992 à 2002... En effet, en raison de nombreux problèmes de réglementations (pots d'échappement latéraux trop dangereux à cause du risque de brûlure pour les piétons, arceau trop peu résistant en cas de retournement, émissions sonores et pollution trop élevées...) elle n'a jamais été importée officiellement en Europe. De ce fait, et malgré un capital sympathie énorme et un caractère aussi unique que bien trempé, la Chrysler Viper est une voiture rarissime sur notre territoire; on dénombre seulement une cinquantaine de véhicules en France sur une production totale de plus de 14000 véhicules... Pourtant, son prix n'était pas particulièrement élevé à l'époque, même en tenant compte des frais d'importation. Une décennie après sa sortie, le marché de l'occasion est donc peu développé et les cours sont difficiles à évaluer avec précision. A en lire les quelques annonces parues dans les journaux spécialisés, comptez au moins 45 000 euros pour une Viper RT/10 de 1992 qui aura peu de kilomètres. En revanche, certains éléments peuvent rapidement alourdir la facture : embrayage, pneus, carrosserie et moteur. Songez que le capot coûte à lui seul 20 000 euros ! De plus, le moteur nécessite un retour par container aux Etats-Unis chez le constructeur... Mais en dépit de ses finitions déplorables, de son équipement pauvre, de sa tenue de route laxiste et de son freinage sous-dimensionné, la Viper reste une légende qui a marqué l'histoire de l'automobile pour longtemps et le coeur des passionnés, pour toujours.

CHRONOLOGIE :

1989 : Présentation du concept car à Détroit.
1990 : Annonce de la production de la Viper
1991 : Ouverture d'Indianapolis par Caroll Shelby.
1992 : Début de production et commercialisation de la Viper en rouge uniquement.
1993 : Introduction de la couleur noire et de la climatisation en option. Déplacement de l'antenne, des monogrammes "VIPER" remplacé par "RT/10" à l'avant et du revêtement de toit où le tissu remplace le vinyle.
1994 : Introduction du vert émeraude et jaune clair, retour du logo Viper à l'avant.
1995 : Hardtop optionnel.
1996 : Premier restylage, nouveaux coloris rouge/bandes jaune et noir/bandes argent, blanc/bandes bleues. Nouvelle ligne d'échappement et éléments de suspensions en aluminium.
1997 : Nouveau coloris bleu/bandes blanches, jantes polies et mécanique de la GTS. Airbags conducteur et passager en série.
1998 : Nouveau coloris gris argent, airbag passager déconnectable.
1999 : Nouvelles jantes 18" en aluminium, pneus Michelin Pilot Sport. intérieur cuir Connolly. Nouvelles poignées de portes.
2000 : Présentation de la nouvelle Viper sous la forme du conceptcar GTS/R.
2001 : Nouveau coloris "Race Yellow", bleu Saphir et bleu perlé. ABS monté en série. Modèle exclusif "ACR" avec moteur et châssis préparés, reconnaissable à sa peinture gris graphite, aux logos ACR et aux jantes BBS noires.
2002 : Nouvelle couleur gris graphite, série limitée "final édition". Fin de production à l'été et commercialisation de la nouvelle Viper SRT-10 roadster en septembre.

rinspeed velenoRINSPEED VELENO
Présentée à Genève en 1993, la Rinspeed Viper Veleno est un reptile peu ordinaire. Sa couleur, sorte de vert fluo, est à l'image de l'excentricitéde ce petit préparateur Suisse basé près de Zurich. "Veleno" signifie "poison" en italien. Assurément, cette Viper n'en manque pas car sous un kit carrosserie évocateur, le fameux V10 carbure au protoxyde d'azote, le fameux NO2 qui fait grimper la puissance à 550 chevaux et 820 Nm de couple ! Le bouclier, les rétros, et l'arceau sont redessinés afin de renforcer l'esprit bestial d'origine. Les jantes O.Z passent en 18" chaussées d'énormes Pirelli P Zero (275/35 AV et 335/30 AR).. L'habitacle n'est pas en reste puisque la "déco" passe au vert intégral sur la planche de bord, les contre-portes et les sièges avec un matériau composite baptisé "Vinerus". Un impressionnant couvert de boutons permet de piloter le chargeur CD Alpine et le téléphone Nokia intégré.

:: CONCLUSION
Quiconque n'a jamais eu l'occasion de conduire la Chrysler Viper pourra toujours lui trouver une utilité bien réduite et une démesure si flagrante que son utilisation sur nos routes en devient presque impossible. Et pourtant, pour moins de 50 000 euros, la Viper vous offre le grand frisson et vous injecte un venin dont on ne se guérit jamais : l'adrénaline. Alors, gare à la morsure !

CE QU'ILS EN ONT PENSE :
"De fait, la Viper nouvelle manière a gagné en maturité. Elle garde son caractère entier et bestial, mais ce n'est plus du tout la même auto. Le couple, omniprésent, est plus que jamais suffisant pour faire demi-tour sur place si vous titillez l'accélérateur sans discernement sur le mouillé. Mais les suspensions s'avèrent surprenante de... confort et aussi d'efficacité. Elles ne percutent plus, les roues travaillent mieux au sol. Beaucoup plus neutre et précise, plus prévisible aussi elle fait preuve d'un bien meilleur équilibre que l'ancienne version. Sa conduite est réellement gratifiante et rapproche la Viper des voitures de sport européennes."
L'AUTO JOURNAL - Septembre 1995 - ZOOM CHRYSLER VIPER RT/10 1996.

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